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  • Économie Culturelle | Culture Pixelle

    Programme Méthologie intervenant·te Partnaire Contact ​ Des parcours d'accompagnement à l'entrepreneuriat culturel. ​ En ligne et en physique des rencontres, des compétences, des savoirs être et des savoirs faire à obtenir quand on veut entreprendre dans la culture. Pour une culture qui prend en compte les droits culturels et les savoirs informels. Rejoins la communauté culture pixelle. PROGRAMME LANCEMENT sa voir faire, prototype et scénarisations… inscription au programme PROGRAMME EXPERT transformation digitale et droits culturels inscription au programme SCENARISE TON PROJET ÉVALUE TON PROJET LES TENSIONS DU SECTEUR TRAVAILLER EN INNOVER Ici on va se poser trois questions sur votre modèle économique : combien investir et pendant combien de temps pour vous lancer ? combien vendre ? et quand gagner de l’argent ? Alors, quel.le « patron·ne » voulez-vous être ? Toutes ces réponses viennent vous aider à travailler votre équilibre de vie et l’équilibre n’est atteint que quand on est en mouvement! ; Comprenez les secteurs culturels et l'impact qu'ont les transformations digitales dans les champs de la musique, des arts plastiques, du patrimoine, du spectacle vivant, de l'artisanat d'art, etc. Avec les transformations digitales les pratiques évoluent. Quels sont les principes d'innovation à mettre en œuvre, l'impact sur les modèles de production et les modèles économiques ? LE MONDE DE LA CULTURE EN RÉGIME DIGITAL Évolution des secteurs culturels ​Évolution des pratiques cutlurelles Programme MÉTHODOLOGIE NOTRE EXPERTISE Producteurs et consultants dans le champ culturel depuis plus de 15 ans. Nous sollicitons un groupe d'experts, avec lui nous vous accompagnons à devenir un entrepreneur culturel vigilant face aux transitions économiques, écologiques et sociétales que le monde de la culture va devoir affronter. NOTRE VISION L'ambition est de trouver des modes de production, de gouvernance et des modèles économiques soutenables. Nous croyons que les pratiques culturelles changent et que c'est normal, que le numérique est un levier pour les droits culturels, que les modèles doivent être hybrides pour être agiles ! NOTRE COMMUNAUTÉ Nous souhaitons vous accompagner au sein d'un réseau d'acteurs dépassant les clivages territoriaux ou sectoriels. Le monde de la culture dans son ensemble se retrouve face aux transformations à venir, rejoignez la communauté pour faire partie d'un réseau d'entraide autour des nouvelles pratiques. Méthologie intervenant·te LES INTERVENANT·ES Marie Picard ​ ​ Productrice et auteure dans les champs culturels et de la création avec une certification transformation numérique du MIT. Après avoir co-dirigé la confection tiers lieux en milieu rural, elle accompagne le développement de Urban Prod, structure de production en économie sociale et solidaire. Aujourd'hui elle dirige les Ateliers Pixelle, produit et conseille les institutions et opérateurs culturels afin d'aborder les transitions liées aux nouvelles pratiques culturelles pour la Friche belle de mai, le 104 Paris, le 109 pôle des cultures contemporaines à Nice… Emmanuel Vergès ​ ​ Ingénieur et docteur en information-communication. Il œuvre dans le champ de la coopération culturelle et numérique. Après avoir fondé et dirigé Zinc, arts et cultures numériques à la Friche la Belle de Mai pendant 15 ans, il ouvre en 2012 l’office, structure d’ingénierie culturelle au service des communs. Aujourd'hui co-directeur de l'observatoire des politiques culturelles, il accompagne les institutions et les opérateurs à penser et agir face aux transition s, Métropole du grand Nancy, Institut Français, Province de Nouvelle Calédonie... Contact Partnaire en partenariat avec

  • Partie 4 Chapitre 1 | culture pixelle

    Quel.le “patron.ne” voulez-vous être? Partie 4 Chapitre 1 Alors, quel.le « patron·ne » voulez-vous être ? L’équilibre D’abord ça commence par vous et votre équilibre de vie. Comment allez-vous prendre soin de vous-même ? Cela nécessite d’analyser l’impact de votre travail sur : - Votre temps de vie : Combien de temps aimez vous travailler ? Combien de temps êtes-vous prêt à travailler ? Quand est-ce que vous voulez travailler ? ou vous pouvez travailler ? Travailler beaucoup avec de long break ? Travailler peu sans break? - Sur l’argent : Combien d’argent avez-vous besoin de gagner, pour répondre à vos besoins quotidien, et au-delà ? Quel est le ratio entre cet argent et le temps de travail que vous êtes prêt à assumer ? - Sur les impacts que cela va avoir sur votre entourage : Est-ce que vous allez travailler chez vous ? Le confinement a un peu tout changé concernant le travail ! Si oui, est-ce que vous allez vous enfermer dans une pièce, tourner le dos à celles et ceux avec qui vous vivez ou au contraire profiter de votre entourage et travailler par petits bouts ? Est-ce que vous allez beaucoup vous déplacer ? Et être fatigué au retour ? Si vous vivez seul.e, quelle est l’organisation de votre espace quand vous travaillez et quand vous ne travaillez pas ? Pour rechercher l’équilibre, il n’existe pas de règles ! Chacun a ses réponses. Tout dépend de vous, de vos ressources (espace, matériel), des conditions que vous acceptez de l’extérieur, de ce que vous aimez, des limites que vous posez, et surtout vous pouvez changer d’avis au fur et à mesure. Toutes ces réponses viennent vous aider à travailler votre équilibre de vie et l’équilibre n’est atteint que quand on est en mouvement! ;-) Donc ça s’adapte et s’évalue jour après jour. Il n’y a pas de règle… sauf peut-être une : la sincérité ! Ne pas vous mentir sur ce que vous vivez et ce que vous acceptez de vivre, ni sur celles et ceux qui sont autour de vous. Écoutez ce que vous vous dites et ce que votre entourage vous dit ! Cessez d’être gentils, soyez vrai ! Maintenant on va voir ce qu’on appelle les différentes postures ou figures de « patron » ou de « patronne », que vous employiez des personnes ou non, vous allez être en relation avec d’autres, que ce soient des fournisseurs, des clients, des prestataires, des partenaires, des alliés… Ces relations vont constituer les bases de votre écosystème professionnel. Là aussi l’enjeu est de trouver un équilibre entre deux forces opposées : le non et le oui, le « salaud » et le « gentil »! Il ne sert à rien de jouer au méchant pour que les gens obéissent ! Parce que l’on n’a pas besoin que les gens obéissent, mais qu’ils fassent de leur mieux pour bien travailler, pour vous. Qu’ils soient safe et heureux de travailler avec vous est sûrement la meilleure manière d’obtenir de bons résultats. Faire le méchant, c’est terriblement 20e siècle, un siècle où on croyait encore que les humains n’étaient pas égaux… Bref, « faites le ou la méchante » si ça vous chante, mais cela ne servira à rien ! Comme faire le gentil ou la gentille… Il faut ne pas être hypocrite et savoir dire non quand il le faut. On vous dira peut-être : « ouvre les yeux, le monde n’est pas un monde de bisounours ». À Culture Pixelle, nous assumons que notre monde est celui des bisounours : nous n’avons jamais été aussi riches, confortables, dans de bonnes conditions de vie… Dans des positions de domination… Bref, l’Occident est un monde de bisounours qui ne veut rien changer. Et non, l’homme n’est pas un loup pour l’homme (même s’il est souvent un relou pour la femme…!!!), sinon cela fait bien longtemps que nous ne serions plus sur terre... Alors : traitez les gens avec grâce, et ils agiront avec audace ! La question n’est pas d’être gentil, mais d’assumer cette responsabilité de bisounours et d’être généreux avec nos relations professionnelles, avec les autres et avec nous-même: Bien payer nos prestataires Bosser de son mieux pour nos clients ou les enfants avec qui ont fait des ateliers… Être coopératifs avec nos partenaires, loyaux avec nos alliés Savoir dire non si c’est trop cher, trop long, pas respectueux des rythmes… ​ Cela sert à quoi de bosser si c’est pour s’emmerder toute la journée à faire de la m… ? Où sera la satisfaction ?!! Il faut quitter les pensées magiques et concurrentielles du 20e siècle. Ces pensées ont juste servi à épuiser le monde et les humains… Si vous travaillez bien, vous « enrichissez le milieu » et vous participez donc à un monde qui innove, qui est safe, pour vous, et celles et ceux qui travaillent avec vous, pour vous et autour de vous… Prendre soin de vos relations, c’est aussi penser à l’évolution des carrières, et faire en sorte qu’en enrichissant votre milieu, il vous enrichisse de même en retour. C’est ce que l’on retrouve dans les cultures libres, dans les organisations des communs comme wikipédia ou les logiciels libres, les fabs labs et autres lieux où on parie sur l'intelligence collective et non sur le contrôle de certaines et certains sur d’autres. C’est quoi les orga 3.0 ? Troisième approche, celle que l’on appelle à Culture Pixelle les organisations 3.0 Ce sont ces modes d’organisation pour nous qui sont l’avenir du travail collectif Elles fonctionnent selon les principes de la sociocratie et des organisations nodales Ce sont des organisations où on distribue de l’autorité aux personnes compétentes ou qui veulent le devenir on privilégie l’égalité des personnes pour pouvoir travailler de pair à pair, en coopération et où la décision va être prise par les personnes concernées et par consentement L’enjeu de ces organisations est que notre boulot aura de la valeur s’il donne de la valeur à d’autres Cela change pas mal de choses ! on dit aussi : Au lieu de passer du temps à organiser le pouvoir dans le travail, travailler à libérer du pouvoir d’agir… Là encore, on retrouve cela dans toute une série d’organisations, depuis des fermes agroécologiques, des coopératives de tiers-lieu, des CAE, des collectifs citoyens, mais aussi des entreprises capitalistes du numérique… Alors oui, vous travaillez différemment, parce que le futur du travail sera agile, autrement collectif, et soutenable socialement, économiquement, environnementalement… Ou ne sera pas ?! Vous allez entreprendre Vous avez aussi une responsabilité sur ce que l’on appelle le travail dans notre société Pour vous, votre écosystème professionnel et plus globalement aussi pour la société ! C’est un beau challenge Le dernier chapitre de cet accompagnement vous donnera quelques derniers conseils pour vous sentir au mieux dans votre activité… ​ POUR ALLER PLUS LOIN : l’entreprise sociocratique https://fr.wikipedia.org/wiki/Sociocratie https://www.sociocratie-france.fr/wp-content/uploads/2020/11/sociocratie-forces-creatives-auto-organisation.pdf issac getz : https://liberteetcie.com/isaac-getz/ Des questions? Télécharger la mise en pratique

  • Partie 4 Chapitre 2 | culture pixelle

    Entreprendre c’est se donner le droit à l’erreur… Partie 4 Chapitre 2 Des questions? Télécharger la mise en pratique ​ Ça y est, c’est le dernier chapitre de l’accompagnement ! Après ça, ce sera terminé, ou presque ! Il restera toujours la communauté Culture Pixelle pour vous accompagner au jour le jour si vous en avez besoin, et re-regarder des épisodes si besoin. On ne voulait pas terminer sans vous dire et redire qu’il n’y a aucune règle dans l’entreprenariat que prendre soin de soi, et de ceux qui nous entoure, pour s’enrichir mutuellement. Et là, on ne parle presque jamais d’argent ! Dans ces règles qui n’existent pas, il y en a une qu’on aime beaucoup, qui est très importante pour nous : celle qui dit que l’on peut se planter, qu’on a le droit à l’erreur. Non pas qu’il y aurait une bonne ou une meilleure façon de faire les choses - rappelez-vous : il n’y a pas de règles ! - mais que peut-être certaines choses ne vont pas marcher, pas tout de suite, ou même à plus long terme. Peut-être que votre idée ne va pas fonctionner. Et vous n’en n’êtes pas responsable à 100 %. C’est ce que l’on dit dans « le droit de se planter ». À Culture Pixelle on apprend tout le temps, et les erreurs ce sont juste des choses qui ne marchent pas vraiment, et quand ça ne marche pas, ou répare et on continue. Comme quand on a crevé avec son vélo, on met une rustine ou on change la chambre à air. Le pneu d’un vélo qui crève ce n’est pas parce que l’on ne sait pas faire du vélo, c’est juste qu’il y a eu un truc sur la route qui a crevé votre pneu. Pour l’entreprenariat c’est la même chose : on cherche la rustine ou on change un truc et on continue. Et dans cette dynamique, gardez en tête les éléments suivants : ​ Votre communauté sera toujours là Celles et ceux qui vous suivent vous suivront toujours, même s’il y a un truc qui ne marche pas. Pourquoi ? Pour ce même adage que l’on a évoqué au chapitre précédent : « traitez les gens avec grâce, et ils agiront avec audace ! » Votre communauté c’est aussi vous, et inversement. ​ Vous ne perdrez jamais votre savoir faire Ce n'est pas parce qu’un truc ne marche pas ou que vous ne gagnez pas assez que vous êtes nul.le. Il y a une multitude de raisons possibles. Dont pleins de raisons qui ne dépendent pas de vous. Pour entreprendre, vous n’avez pas besoin d’être le meilleur, mais de savoir être attentif à ce qui se passe autour de vous, et discerner ce qui dépend de vous, et ce qui ne dépend pas de vous. ​ On n’oubliera pas un sourire Toujours la même question de grâce. Un sourire c’est la vie. C’est sympa, joyeux, communicatif. En un seul mot, un sourire c’est safe ! Et ça c'est le début de la richesse ! ​ Dites aux gens si vous n’êtes pas bien Le pendant du sourire, c’est le fait de savoir dire ce qui va et ce qui ne va pas. Comme toutes les situations problématiques ne dépendent pas de vous, comme votre communauté vous suit, appuyez-vous sur elle quand il y a un truc qui ne va pas. Il y aura sûrement quelqu’un qui aura un truc à proposer et qui marchera. Ne vous empêchez pas de permettre aux autres de contribuer à votre réussite. Ils en seront les premiers bénéficiaires! L'entreprenariat c’est un lien humain Ça serait peut-être la seule règle en fait ! On se le redit pour être sûr : cessez d’être gentil ou méchant, soyez vrai ! ​ Vous creusez toujours le même sillon On s’est aperçu que ce qui prend de la valeur année après année, notre capital d’une certaine manière, c’est une question qui nous anime chacun depuis longtemps. Par exemple pour nous à Culture Pixelle ce sont des questions sur l’économie du savoir, sur l'esthétique relationnelle. Et pour vous ? Quelle est votre question ? Ce que vous allez entreprendre est une des réponses à votre question. Alors, quelle est vraiment votre question, le sujet qui vous intéresse dans le fond ? Plus que de poser la question, ce que vous allez entreprendre va vous permettre de répondre à celle-ci. Et ça vous fera lever le matin! Ça va vous motiver, et vous allez y mettre de la sincérité pour trouver des réponses! Et celles et ceux qui vont vous suivre, vos « clients », percevront cette sincérité, ce lien entre le fond et la forme, entre vous, et ce que vous entreprendrez. La recommandation c’est le territoire et le secteur Plus vous avancerez, plus vos anciens « clients » vont valider votre activité, qu’il s’agisse de recommandation, de bouche à oreille ou de prescription, ces personnes ont énormément de valeur pour vos « futurs » clients ! ​ Quand on est entrepreneur, on a décidé d’apprendre toute sa vie Faire les choses pour apprendre à les faire, peut-être c’est cela réellement l’entreprenariat. Cette idée que tout ce que l’on sait est ce que l’on ne sait pas et que l’on cherche les moyens d’en savoir un peu plus ? Et être riche de ce savoir ? Voilà ! Merci beaucoup pour votre écoute, on reste connectés ! Faites-nous savoir ce qui a marché ou pas marché pour vous. Si vous avez besoin de nouveaux chapitres, d’en savoir plus, posez-nous des questions sur les réseaux… Pour nous, cet accompagnement c’est la V1, on vous fera savoir quand on fera une V2… À très vite, ici ou ailleurs, pixellement vôtre ! POUR ALLER PLUS LOIN : Micropolitiques des groupes Manuel fondamental pour appréhender un travail en groupe cessez d’être gentil soyez vrai : Thomas d'Ansembourg Ressources vidéos - Association pour la Communication NonViolente France ​ ​

  • Partie 3 Chapitre 3 | culture pixelle

    Entreprendre quelles successions d’étapes? Partie 3 Chapitre 3 Dernier chapitre de cette troisième partie consacrée à la mise en route de votre projet. On a travaillé son modèle économique, on a designé le projet, et maintenant on va écrire la Feuille de route, les différentes étapes de production de votre projet. 1. Tout d’abord, il y a la réécriture éternelle du pitch du projet, du récit de votre projet. C’est une tâche de fond. C’est une écriture qui va évoluer en fonction de vos communautés, en fonction de la tonalité avec laquelle vous vous adressez à eux, ce que vous leur dites… Vous avez un document qui s’appelle recit v1, v2, v3… Comme ça, vous gardez aussi en mémoire comment le pitch a évolué. 2. L’identité visuelle : votre logo, votre image, la police de caractère, votre site web. C’est un travail fin, sensible qui doit vous correspondre. Le mieux c’est de s’aider d’une ou d’un professionnel.le. Ça coûte de l’argent, mais c’est un travail créatif en tant que tel. C’est un premier investissement qu’on fait, environ 2000 euros (c’est beaucoup et peu à la fois). À nouveau, inspirez-vous, allez voir des sites web, regardez des identités visuelles que vous aimez qui vous correspondent, pour imaginer la vôtre. 3. La forme de votre activité : asso ou SAS ou auto-entrepreneur. Le choix n’est pas simple, mais pas définitif non plus. Il dépend de votre culture entrepreneuriale : dans quel type de structure êtes-vous le plus à l’aise ? Quelle est l’administration que vous êtes prêt·e·s à assumer ? L’auto-entrepreneur : c’est simple à faire, mais comme vous ne cotisez que peu avec ce statut, cela ne vous assure pas un salariat donc pas de chômage et peu de retraite. Pour nous c’est plutôt pour se mettre le pied à l’étrier. Ça fonctionne très bien jusqu’à 30 000 euros de chiffre d’affaires. Vous allez dire que c’est beaucoup. Alors on va faire un calcul simple : si vous voulez vous payer 1300 euros par mois, ce qui est un smic grosso-modo, vous allez devoir gagner à peu près 20 000 euros par an en plus des frais de bases. Soit presque 25 000 euros. Imaginez que vous avez des prestataires ou des coûts de fabrication (au moins 50 % d’un objet vendu part en coût de production et ou frais de port), s’ajoute un brin de com ou de community management, alors les 30 000 euros vont être vite atteints ! Et c’est là que l’association ou la SAS, SA, SASU vont venir vous aider : créer une structure va crédibiliser, ou tout au moins donner une personnalité morale à une activité qui ne sera pas que vous, même si on sait que c’est vous qui êtes derrière la marque ou l’activité et c’est vous qui allez la rendre aussi plus robuste, la structurer : la mettre dans une structure ! Deux différences essentielles pour nous entre l’asso et la SAS : Une association est à but non lucratif, c’est à dire que vous ne pouvez pas reverser les bénéfices d’une année aux employées ou aux administrateurs. L’objet de l’association est plutôt une activité que vous allez partager avec d’autres, voire votre communauté. Où vous avez envie d’embarquer d’autres personnes, de manière bénévole dans votre activité. Monter une asso ce n’est pas forcément être de gauche ! Une asso peut également être soumise aux impôts dans certains cas, et peut entrer dans le champ de la concurrence. La SAS convient plutôt pour une activité entrepreneuriale solo ou une activité sur laquelle vous voulez garder la main, être le/la patron.ne. Vigilance, être gérant.e et actionnaire coûte cher en charges patronales. Mais monter une SAS ne signifie pas forcément être de droite. Entreprendre c’est important pour « enrichir son milieu », développer de la valeur à des activités, créer du capital et le partager. Il existe toute une palette importante de sociétés, dont les SCOP, les sociétés à mission… Ces deux différences peuvent être obscures au début, mais essentielles pour la suite quand il va falloir gérer la répartition de l’argent. On y reviendra pendant les lives si vous en avez besoin ! Bref, on commence souvent avec le statut d'auto-entrepreneur pour ensuite voir ce qui est pertinent pour votre activité, soit une association pour aller plutôt du côté des financements publics, des subventions… ou une SAS pour le côté commercial. Et n’oubliez pas, en fonction du choix de votre activité, prenez une assurance responsabilité civile, pour votre activité et pour vous. 4. Quand vous savez avec quelle type de structure vous allez commencer, c’est le moment de créer votre SIRET et votre compte en banque. Qu’est-ce qu’un SIRET : c’est le numéro que vous donne l’INSEE pour que vous ayez une existence légale. C’est la preuve que vous êtes légalement constitué, en tant qu’auto-entrepreneur ou à travers votre structure. Phase importante, parce que votre SIRET va créer votre existence dans toutes les administrations et pour votre banque. Autre point important : votre compte en banque, avec votre IBAN, va vous permettre de faire rentrer de l’argent et de le dépenser. Même en tant qu'auto-entrepreneur vous avez intérêt à ouvrir un compte distinct du vôtre, histoire de tenir proprement vos comptes. Une banque ça se choisit aussi au feeling et à la fonctionelle : est-ce que vous allez avoir une ou un interlocuteur ? Est-ce proche de chez vous ? Une banque c’est au quotidien quand on commence, et il faut avoir confiance en elle. Qu’elle ne vous infantilise pas : une banque c’est un fournisseur, une entreprise comme les autres, vous la payez pour vous permettre de gagner et donc de dépenser de l’argent ! 5. La chaine de prod. Maintenant on est presque arrivé à la fin. Il faut mettre en place la chaine de prod qui va permettre de développer votre service : les prestataires, des locaux peut-être, éventuellement du matériel… Et pour ça, il faut : de l’investissement : de l’argent ou des opportunités pour commencer et surtout ne pas se dire que ces choix-là sont définitifs : ce sont vos premiers choix. À Culture Pixelle on aime bien l’adage qui dit : « une décision c’est la meilleure solution trouvée maintenant avec les moyens que l’on a aujourd’hui ». Si demain on a d’autres moyens, on pourra prendre une autre décision. Alors n’ayez pas peur. Allez-y ! Il faut bien commencer !! 6. Travail sur l’impact. Sans un travail quotidien cela n’avance pas. Les influenceurs Instagram qui gagnent de l’argent avec leurs comptes, ont travaillé en moyenne 28,7 heures par semaine, tandis que ceux qui ne gagnent pas d’argent ont passé en moyenne 20,9 heures par semaine sans compter le temps d’investissement sans rien gagner. ​ Consacrez à proportion de votre modèle économique : si votre création c’est ⅕ de votre modèle éco, vous travaillez 1 jour par semaine dessus. Ne passez pas des heures à faire les choses à fond, avancez en râteau, petit à petit, car votre projet et vos opportunités vont évoluer. Dans tous ces choix-là, vous pouvez avoir comme indicateur votre intuition : faites des choix qui rendent votre travail safe et robuste. Cela ne veut pas dire rester dans une zone de confort, si jamais cette zone-là existe ! Cela veut dire privilégier des choix que vous « sentez », que vous assumez, dont vous avez envie. Avant tout. Qui vous rendent confiant. Il n’y a aucune règle dans l’entreprenariat autre que prendre soin de soi, et de ceux qui nous entourent, pour s’enrichir mutuellement. Et là, on ne parle presque jamais d’argent !! Et ce qui est important maintenant c’est de savoir si vous avez validé votre modèle éco, votre premier prototype, si ça a l’air de commencer à fonctionner et si vos intentions premières sont toujours là. Si c’est le cas : lancez-vous :-) ! Dans la dernière partie de cet accompagnement nous vous aiderons à être un bon patron car c’est la clef de l’endurance surtout que votre premier employé ce sera vous ! Des questions? Télécharger la mise en pratique

  • Partie 3 Chapitre 2 | culture pixelle

    Partie 3 Chapitre 2 Des questions? Télécharger la mise en pratique Scénariser, tester, évaluer! ​ Première étape : scénariser votre projet ​ Vous avez normalement bien travaillé votre projet entre vos idées (le pitch qu’on a travaillé dans le chapitre 1 de la partie 2) et ses communautés… Première étape, on va évaluer le projet rapidement en se posant la question des besoins des usagers, des communautés… C’est-à-dire à quoi votre projet répond-il ? L’objectif est de remplir case par case et dans le bon ordre la fiche de scénarisation qui est mise en lien. Ces questions vont vous permettre de préciser le sens de votre projet pour un cercle élargi d’usagers. C’est le POURQUOI de votre projet. À quelle transition sociale ou écologique répond mon projet ? Quelle sera sa fonction au sein de ma communauté ? Comment le rendre crédible face aux enjeux de notre époque ? Votre projet a aussi besoin de chercher des projets qui vous plaisent et qui vous ressemblent. On va appeler ça des cas inspirants. Ces cas vont vous permettre de comprendre si ces modèles fonctionnent, sur quoi ils sont basés, à quel tarif. S'inspirer c’est : qui a eu la même envie que moi ? qui fait la même chose ? qu’est ce qui m’inspire ? qu’est ce qui m’a fait avoir cette idée-là ? est-ce que mon modèle est proche de ce qui existe déjà ? Tout est dans la fiche de scénario. Deuxième étape : le test Vous allez maintenant créer une première version de votre service/produit/idée. Il faut tester autour de vous : qui comprend ? qui adhère ? qui achèterait ? Parlez-en et testez votre projet avec des usagers potentiels. Par exemple pour le cours de piano, testez-le dans votre entourage. Analysez les réactions, les pratiques, les usages, la régularité. Mais aussi, pour un produit comme de l’artisanat, de la création artistique, rapprochez-vous de professionnels qui font ça et testez. Allez voir la concurrence : si d’autres l’ont fait, c'est que c’est une bonne idée, souvent les concurrents ont de la sympathie pour ceux qui démarrent… Ça peut beaucoup aider, voire même créer de l’émulation ou de belles rencontres et de belles associations. Ou tout simplement de l’échange de pratiques, pour comprendre les problèmes rencontrés… Il faut démystifier cette culture populaire du « on va me piquer mon idée ». On n’a jamais une bonne idée ! Une bonne idée est une idée qui marche !! Et on ne le sait que quand on va la partager. Votre valeur c’est votre savoir-faire et ce que vous aimez, si votre récit est bon c’est que vous l’incarnez bien, personne ne pourra devenir vous ! ​ Troisième étape : évaluer ​ Les indicateurs, les critères, les business plan : tout cela n’est que récit ! Dans les méthodes agiles, on dit que si le projet marche c’est qu’il est réussi ! Et quand est-ce que l’on sait s’il marche ? Quand il marche !!! Et les évaluateurs de réussite, c’est vous qui les déterminez, en fonction de votre POURQUOI et de votre capacité à mettre en œuvre vos COMMENT. Et il n’y a que vous qui savez quand il marchera. La question qui nous intéresse à Culture Pixelle c’est : est ce que l’idée semble avoir de l’avenir ? Ou encore que faites-vous pour que cette idée ait de l’avenir ? Soyez explorateur de votre propre projet : écrivez un carnet d’étonnement, avec tout ce qui vous surprend dans ce qui marche et ce qui ne marche pas et trouvez comment, petit à petit, vous faites en sorte que cela marche ! Placez-vous dans la logique d’améliorer en permanence ce que vous faites pour vous rapprocher de votre idée L'exemple qu’on aime ici c’est de se connecter à la 101e version de l’appli oui.sncf !!! Une appli qui marche, c’est une appli qui répare les bugs qui ne cessent d’exister. L’enjeu n’est pas d’évaluer ces bugs, mais de les résoudre. Il en va de même pour votre activité.

  • Partie 3 Chapitre 1 | culture pixelle

    Équilibre entrepreneuriale Partie 3 Chapitre 1 Dans ce chapitre on va se poser trois questions sur votre modèle économique : combien investir et pendant combien de temps pour vous lancer ? combien vendre ? et quand gagner de l’argent ? ​ Première question : Pour commencer, il faut d’abord déterminer quand est-ce que l’on va s’arrêter ! L’enjeu est de ne pas perdre des plumes et de ne se ruiner ni la santé, ni le compte en banque. Pour lancer votre projet, vous allez avoir besoin d’investir du temps, de l’argent, des relations… avant que cela vous rapporte de l’argent. Savoir s’arrêter, c’est essentiel. C’est le moment où tout ce que vous avez prévu d’investir aura été englouti par votre projet, et où vous vous apercevrez que cela ne marche pas. Il faudra alors être lucide et vous dire que c’est le bon moment de passer à autre chose. Que ce n’est pas forcément de votre responsabilité ou de votre faute, que ce n’est qu’un projet, et qu’il y a plein d’autres choses à faire dans la vie. On verra cela dans la partie 4. ​ Le point d’arrêt est simple à calculer : En calculant d’abord ce que vous allez investir : 1. À partir de vos intentions, de combien de temps allez-vous disposer pour faire ça ? et combien de temps pouvez-vous y consacrer ? ​ 2.Et quels sont les moyens que vous pouvez y mettre, en termes financier, de réseau professionnel, amical… et enfin en termes de savoir-faire : qu’est ce que vous savez faire ? Qu’est ce que vous aller devoir faire faire (en prestation ou autre) Vous faites la somme, en termes de temps, de tout cela = A En calculant ensuite ce que vous allez dépenser : 1. Combien vous voulez gagner d’argent pendant toute cette phase d’investissement ? par exemple : si vous voulez gagner 1500 euros par mois, vous devez gagner - 1875 euros par mois si vous êtes auto-entrepreneur (il faut rajouter environ 25 % de charges) - 3000 euros si vous voulez un salaire dans une association ou une entreprise (il faut multiplier par deux le salaire net = charges sociales + charges patronales) Il s’agit ensuite de multiplier ce résultat par A (le temps que vous êtes prêt à consacrer au projet) 2. Combien coûte votre produit et/ou votre service à mettre en place ? - Est-ce que vous le faites vous-même? Ou encore comment acheter la prestation ou le matériel pour le faire ou le faire faire? Si vous le faites vous-même, combien de temps cela met-il et donc combien vous pouvez en faire par jour ? ​ - Si vous devez aller chercher d’autres compétences, combien ça coûte de faire faire ? de la création en passant par la production, la commercialisation et enfin la diffusion… Exemple : Vous êtes jeune, deuxième prix du conservatoire, et vous venez de finir votre licence de GEA. Vous voulez vendre des cours de piano via zoom. Vous êtes en milieu urbain, mais vous voulez vous développer en milieu périphérique et rural, là où il n’y a pas d’écoles de musiques ou de conservatoire, et où la mobilité pour venir en ville coûte chère. Vous êtes prêt à y investir tout votre temps et vous avez 5000 euros de prêt familial pour vous lancer et 6 mois d’économies pour vivre. Et vous avez besoin de gagner 1500 euros par mois. Vous savez jouer du piano mais pas vous enregistrer en vidéo. Vous ne savez pas faire de la com, mais vous avez un bon réseau d’amis dans le territoire, qui est votre territoire d’enfance, et vous avez un bon reseau social via Facebook et Instagram. Pour développer votre projet vous avez 6 mois de temps pour développer le réseau de clients, mais vous devez investir au moins 2000 à 3000 euros pour la com, les enregistrements… Et cela vous coûtera ensuite presque 2000 euros par mois. Donc vous avez de quoi investir pour 7 mois maximum. Voire un ou deux mois en amont pour pouvoir vous retourner. Deuxième question : combien vendre ? Il s’agit maintenant de gagner de l’argent ! Non pas seulement pour en gagner, mais déterminer combien en gagner pour répondre à vos besoins professionnels et personnels. Le principe est assez simple à nouveau : étape 1 : Vous faites la somme de votre coût de travail et des charges que génèrent votre produit ou votre service (prestation externe, achat de matière, location…) sur une période donnée. En général on calcule cette somme pour 6 mois ou un an. Cela détermine votre chiffre d’affaires semestriel ou annuel. ​ étape 2 : Pour déterminer à combien vous allez vendre votre activité ou votre service vous divisez vos charges, votre chiffre d'affaires par le nombre de produits ou d’activités que vous allez pouvoir vendre par jour, semaine, mois, années. Astuce : pour savoir si vous êtes dans les clous, vous pouvez analyser la concurrence, le marché, à combien se vend la même prestation ou le même produit. Vous faites une analyse sur 3/4 autres projets. Par exemple, Vous êtes prof de piano et le service que vous proposez ce sont des cours en ligne. Vous voulez gagner 1500 euros net par mois en auto-entrepreneur, donc vous devez gagner 1850 euros par mois toutes charges comprises. La concurrence ou le marché dit que le cours d’une heure en ligne c’est 50 euros la séance. Vous devez donc vendre 35 cours par mois, soit 8 cours par semaine, soit 8 clients, ce qui est largement jouable. Mais on ne vend des cours que 9 ou 10 mois par an et ce n’est pas forcément un cours par semaine donc il faut plus que 8 clients. Peut-être qu’il faudra faire plutôt 10 à 12 cours par semaine, et multiplier par 2 le nombre de clients pour avoir une base plus importante. Pour un produit d’artisanat, le fonctionnement est à peu près le même. Troisième question : alors quand gagner de l’argent ? Là intervient la notion temporelle, parce que 1) vous n’allez pas vendre tout de suite votre produit ou votre service, et 2) vous allez dépenser de l’argent pour faire un investissement matériel ou de com ou tout autre chose pour vous permettre de prototyper et de lancer votre produit ou votre service. Dans le cas des cours de piano en ligne c’est par exemple 1500 euros (n’oubliez pas qu’il vous faudra à minima un ordi, un piano en état de marche et un micro…). Pour l’artisanat, il faut déduire les coûts de fabrication, de communication (importants dans l’artisanat car l’acheteur ne revient pas toute les semaines), un ordi, et les coûts d’envoi postal. On va maintenant déterminer si votre modèle économique fonctionne ou non ! Tout est dans le tableur avec sa notice. Une vigilance : ne jamais déprécier le coût de son travail. Si vous cherchez à baisser le coût de votre travail, vous allez avoir tendance à baisser votre coût de vente. Et accepter de vous payer moins. Et ainsi de suite… Chercher à bien se payer n’est pas capitaliste ou honteux. On ne parle pas seulement de salaire, mais de “Besoins en Cycle de Vie” : de combien avons-nous besoin pour vivre. Entreprendre n’est pas gagner de l'argent, mais être pragmatique et réaliste pour déterminer comment répondre à ses besoins financiers, en fonction de ses capacités à travailler et à l’envie de travailler. Il n’y a rien de méritant dans le travail. Juste essayer de se faire plaisir et de ne pas se mettre en difficulté ! Travailler ne doit pas être une torture !! Ni un labeur. Mais cela peut être faire « œuvre »! ​ POUR ALLER PLUS LOIN : Micro-entreprises, quel est le montant de vos cotisations sociales ? | economie.gouv.fr https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/files/Guides/Metropole/UrssafAutoEntrepreneurMetro.pdf Des questions? Télécharger la mise en pratique

  • Partie 1 Chapitre 1

    La digitalisation de la culture et la transformation des pratiques culturelles Partie 1 Chapitre 1 Deux grands changements qui font que la culture du 21e siècle ne se développe pas sur les mêmes modèles que celle du 20e siècle… 1. La digitalisation culturelle ​ Dans la digitalisation, il y a cette idée de nommer les pratiques culturelles et artistiques en ligne que l’on fait “du bout des doigts” avec les interfaces et les surfaces numériques, via nos smartphones, tablettes, ordis. Ces pratiques sont des pratiques spécifiques qui génèrent de l’interaction, de la recommandation entre pairs, de la republication... Cela est possible, parce qu’Internet transforme profondément la manière de produire des contenus, des informations, des savoirs. Internet a mis “l’intelligence dans les périphéries” et permet un “devenir auteur” pour toutes et tous. Et cela transforme donc les intermédiaires classiques de la diffusion des contenus, les producteurs et les financeurs au sens large. Pour aller plus loin : Le livre Aux sources de l'utopie numérique de Fred Turner et en particulier, l’introduction de Dominique Cardon : « Les origines hippies de la révolution numérique» https://cfeditions.com/utopie-numerique/ 2. Les changements de pratiques culturelles Pendant presque 50 ans on a construit les politiques culturelles et les actions des opérateurs culturels à partir d'une définition commune des disciplines et des modes d’interventions (création, programmation, médiation…) et il est maintenant nécessaire de prendre en compte à la fois la diversité des pratiques et des formes ainsi que les possibilités de contribution de chacune et chacun. D'une certaine manière, on est face à la situation de devoir penser et démocratiser la contribution. et démocratiser la contribution. Pour cela, il existe un point d’appui important : les droits culturels. Les droits culturels seraient presque la suite logique des droits d’auteur, mais pour tout le monde ! Les droits culturels c’est considérer que chacun et chacune est porteur de culture, et donc potentiellement un acteur culturel à part entière. Et ça, ça change tout, parce que 1) la culture devient l’affaire potentiellement de toutes et de tous, et 2) que chacune et chacun peut exercer son “droit culturel” et non simplement son droit d’accéder à des offres culturelles et artistiques. Pour aller plus loin : Déclaration diversité culturelle UNESCO https://fr.unesco.org/about-us/legal-affairs/declaration-universelle-lunesco-diversite-culturelle L’observatoire des droits culturels et la déclaration de Fribourg https://droitsculturels.org/observatoire/ D’autres ressources sur les Droits Culturels http://www.education-populaire.fr/quest-ce-que-les-droits-culturels/ Conclusion : Aujourd’hui, il existe un lien entre la digitalisation de la culture, la transformation des pratiques culturelles et le développement des droits culturels. Les réseaux numériques sont des outils de la diversité culturelle et outillent la mise en œuvre des droits culturels. Ainsi, les métiers de la médiation, de la création, de la curation, de la programmation, mais aussi de la vente de produits et de services, vont pouvoir se développer. D’une part en prenant en compte les situations hybrides entre présentiel et distanciel engendrées par la digitalisation de la culture. Et d’autre part en prenant en compte que les publics deviennent à la fois spectateurs et contributeurs, en capacité de se référencer à des communautés, et de participer à les constituer et les animer. Pour aller plus loin : L’article «Quand la démarche des droits culturels rencontre le numérique, et inversement » de Emmanuel Vergès dans la publication 9 essentiels de Culture et Démocratie https://www.cultureetdemocratie.be/uploads/2020/11/9essentiels_numerique_web-9.pdf La SCIC La MedNum qui regroupe les acteurs de la médiation numérique en France https://lamednum.coop/ TMNLAb, l’association des community manager et relation publics des leiux culturels en France http://www.tmnlab.com/ télécharger le document d'exercice ici. Des questions? Télécharger la mise en pratique Partie 1 Chapitre 2 Si vous souhaitez partager l'accompagnement; entrez votre mail : S'abonner Merci! A très vite! N'hésitez pas à nous suivre sur les réseaux!

  • Partie 2 Chapitre 3 | culture pixelle

    Des modèles économiques hybrides Partie 2 Chapitre 3 Des questions? Dans ce chapitre, nous allons voir comment dans chaque secteur les économies sont hybrides et peuvent être développées en lien avec vos communautés et apporter quelques vigilances. Donc on se le redit il faut un projet bien construit en lien avec un récit fort, des communautés actives ou identifiées et la viabilité d’une chaîne de production. ​ - La vente d’objet et la vente de service en ligne C’est clairement l’économie marchande. 31% des Français ont déjà acheté un produit via un réseau social. 48 % des Français effectuent aujourd’hui des achats e-commerce depuis leur mobile. D’où l’importance du récit et des communautés en ligne pour ce modèle. Trois exemples différents Jeu de cartes Moi c'est Madame qui apprend à riposter au sexisme, créé par Elsa Miské et Axel Gay Les Petites Porcelaines de Justine Ribéra, une créatrice d’objet en céramique Dans un autre registre, Change ma vie, le podcast de développement personnel le plus écouté en France Il s’agit à chaque fois de modèles hybrides qui reposent sur des bases solides au cas où l’un ou l’autre des modèles serait fragilisé. - L’économie de la publicité et de la sponsorisation Modèle sur lequel nous apportons des vigilances car même si d’autres modèles sont dépendants des communautés ou des institutions, la dépendance aux plateformes et aux réseaux sociaux qui sont basés sur des algorithmes qu’on ne maîtrise pas, n’est pas toujours facile. Ces outils doivent être un support pour hybrider le modèle économique. L’important n’est pas tant le nombre de followers que le niveau d’engagement de la communauté. L'enjeux est donc plus d’avoir des comptes qui ont un gros niveau de prescription sur vos communautés, plus que des gros comptes tout court. Ici à nouveau quelques exemples… Konbini qui fait entre autre des contenus sponsorisés avec l’Apec, avec l’Assurance Maladie ou avec des marques plus traditionnelles Des modèles d’influenceurs Français historiques - Natou et Roman Doduik qui vivent à la fois de contenus sponsorisés qu’ils font avec des marques ou des institutions publiques et à la fois de produits dérivés, ventes de bijoux, de places de spectacle ou encore tasse et/ou sweatshirt… Bref à nouveau une économie de vente directe et une économie par la sponsorisation. ​ - L’économie du don Une économie basée sur la valeur. Elle a toujours existé, et existe maintenant avec des dons de pair à pair, sans institution intermédiaire. C’est le crowdfunding, qui permet de mettre en avant un projet, une équipe sur un temps déterminé avec plus ou moins de redevabilité envers les donateurs. Ces économies demandent une grande qualité de récit et une cause d’importance et de confiance envers les communautés à qui l’on demande des moyens. - L’économie de l’abonnement L’idée est de proposer soit un service récurrent, soit l’accès permanent à un service. Que ce soit en ligne ou réel. Avant on connaissait trois grands exemples : l’abonnement à un journal, à un club ou à Canal+ ! Aujourd’hui, se sont développées les boxes qui proposent de faciliter la vie, du bien-être, de l’habillement, des ateliers pour animer les enfants… En matière culturelle et artistique trois idées peuvent être à creuser : les boxes de médiation avec des œuvres et des clés de décryptage de l’œuvre des kits de création et de fabrication d’œuvres dans le droit fil du mouvement DIY et dans les fablabs ou encore les AMAP culturelles avec des paniers d’œuvres chaque mois ou tous les deux mois Deuxièmement, c’est l’accès, par abonnement, aux ressources en ligne : musique, vidéo, logiciels (Spotify, Tenk, Deezer, OnlyFans, mixcloud, soundcloud…) C’est l’abonnement à des contenus en ligne, pure player, sous assemblés, regroupés, prescrits par un éditeur (Spotify) soit des contenus individuels comme sur OnlyFans. C’est une économie intéressante, parce que cela permet de donner accès à des contenus de création (photo majoritairement, textes, vidéos…) et de créer autour de soi une communauté de fans et de rémunérer son travail créatif. L’avantage du modèle c’est qu’il permet de capter des personnes qui sont prêtes à payer régulièrement pour un service. - Le micro-paiement Le micro-paiement ce sont des plateformes comme Bandcamp, OnlyFans, et maintenant des services qui se développent sur Tiktok ou Instagram. C’est le fait de payer un contenu à l’acte. C’est l'inverse de l’abonnement. Là, on achète un morceau de musique, on récompense une artiste, une influenceuse… L’enjeu est l’accès à du contenu exclusif, ce qui peut s’apparenter à un « micro-travail ». ​ - Les économies publiques, les subventions Deux grands domaines : un projet de secteur Cela se passe plutôt du côté de l’État et de ses compétences comme l’aménagement du territoire, la culture, le plan de relance… Il existe beaucoup d’aides auprès du ministère de la Culture, et il faut arriver à être repéré : l’enjeu est de rencontrer les gens, de prendre rendez-vous. Les économies publiques sont pour tout le monde, renseignez-vous, les institutions vous aideront. ou une économie territoriale On est plutôt du côté des collectivités territoriales. Allez voir les services Culture de vos villes, départements et région, prenez rendez-vous et essayez de vous y retrouver dans les multiples aides qui existent. Il existe aussi des structures, plutôt par région, qui peuvent vous accompagner comme les agences régionales du livre, du spectacle vivant, la FRAC, cinéma… ​ Conclusion : L’enjeu de penser en mode hybride en prenant en compte les nouvelles normes, les nouvelles pratiques potentielles Notre proposition est de vous accompagner à développer une activité qui fait contribuer l’usager avec un enjeu d’économie de la contribution, à l’échelle-monde et en circuit-court, qui permet une pratique numérique (aura, communautés, symboliques) en lien avec une incarnation ou une concrétisation (un acte) territoriale : service, produit… Trois champs de développement : L ’économie de la médiation ou de l’accompagnement éducation, formation, coaching, jeux… L ’économie marchande mixte, de produits et/ou de services artisanat, mais aussi musique, cinéma… ​ L’économie de production de contenus en ligne : podcast, films… Télécharger la mise en pratique

  • Partie 2 Chapitre 2 | culture pixelle

    Le récit liant des communautés! Partie 2 Chapitre 2 Dans ce deuxième chapitre on va s’intéresser aux communautés qui vont constituer votre audience et les usagers ou bénéficiaires de votre activité. Dans les milieux qui font du business, on appellera ça la niche, et dans les milieux institutionnels de la culture on appellera ça le public. Vos communautés, ce sont vos proches, ceux qui sont intéressés par ce que vous faites. Aujourd’hui les communautés sont hybrides, elles se retrouvent dans les lieux et sur les réseaux, elles sont autour de vous, elles sont vos semblables. Il y a eu cette vague des conseils d’administrations fleurissant dans les grandes institutions et associations, un collège d’usagers et/ou d’habitants du quartier, puis ces associations liées aux grandes institutions - les amis du musée de XX - on peut penser aux clubs de lecture ou aux cinés clubs. Bref ce n’est pas nouveau, les gens se regroupent par affinité de pratiques culturelles et c’est pareil dans le sport ou tout autre forme de passion… La question pour l’entrepreneur culturel que vous êtes c’est : que fait-on de ces publics et de ces communautés, quelle place leur donner ? Sachant que si vous avez une communauté physique qui se construit, vous avez tout intérêt à avoir une communauté en ligne également, car en ligne la communauté aura sûrement plus de croissance et elle vous apportera certainement une légitimité en physique. Bref pour faire adhérer des communautés à votre projet : ​ D’une part, faites des choses qui vous ressemblent. Vous êtes unique, mais vous êtes aussi un peu comme les autres, vos désirs, origines culturelles, sociales ne sont pas isolées et aujourd’hui la question de l’identification dans l’entreprenariat culturel est quelque chose d’important… ça ne veut pas dire que vos communautés sont les mêmes que vous, ça veut juste dire qu’elles voient en vous et votre projet quelque chose qui leur ressemble, quelque chose qui est signifiant pour elles. D’autre part, les communautés se croisent, se donnent des coups de mains, les rappeurs ont travaillé avec la mode, la musique classique est plus proche de la danse classique que d’autres danses ou encore on ne compte plus le nombre de partenariats entre des youtubeurs et des tiktokeurs… C’est le principe de « quand on cherche un carreleur on demande au maçon » ! ​ Une communauté c’est un espace social, ce sont des individus qui se reconnaissent car ils sentent auprès de vous : Un espace safe, c’est-à-dire un espace dans lequel ils ne risquent pas d’être décrédibilisés ; Un espace ouvert et inclusif, qui permet aux marges de faire leur nid, d’être acceptées, écoutées ; Un espace apprenant, que ce soit l’entrepreneur ou les membres de la communauté, il faut être à l’écoute, reconnaître les erreurs, accepter les processus de déconstruction et d'apprentissage ; Un espace en mouvement, en évolution : le récit et les contenus doivent évoluer régulièrement, sans changer de sujet il faut s’actualiser et être au cœur d’un mouvement qui résonne avec les actualités. En ligne comme hors ligne, celle ou celui qui passe devant votre boutique habite sur votre territoire, celle ou celui qui trouve votre théâtre en suggestion facebook est sûrement l’ami de votre ami… En ligne comme dans la vraie vie, faire l’effort de comprendre les communautés rapporte beaucoup. On peut aussi imaginer plusieurs niveaux de lecture de vos communautés : les passionnés, les curieux et ceux de passages. Ou encore en fonction des temps du quotidien : un tiers-lieux peut être ouvert aux horaires de bureau à des coworkers, le soir à des clients du restaurant ou d’une salle de concert et le week-end à des ateliers avec des gens du quartier. Pour un artisan, cela pourrait correspondre à montrer son travail en ligne, vendre ses pièces depuis sa boutique et sortir un livre. Certains de ces publics vont consommer l’un sans consommer l’autre, ils feront pourtant tous partie de sa communauté et auront chacun des rôles et des fonctions différents, ce qui ne les empêchera pas de les cumuler. ​ Plus concrètement, votre récit changera sûrement de tonalité selon le choix des plateformes, et donc les usages de ces plateformes, mais aussi selon les formats et les fréquences adaptés à ces plateformes… Bref l’enjeu est d’avoir une animation de vos communautés avec un récit qui les attire, les éduque, les intrigue… Que ce soit le monde de l’art qui a toujours fait cela, ou l’artisanat ou les projets de coaching, on cherche toutes et tous à être vus et avoir un impact, ou participer à se former… Les prescriptions traditionnelles existent toujours, mais aujourd’hui ce qui est important c’est la confiance qui existe avec vos communautés. Alors que la recommandation était avant descendante, ce sont désormais des circuits-courts d’information et qui fonctionnent par niche, soit le bouche à oreille en mode les amis de tes amis, soit l'algorithme qui fait le travail. Et ça veut bien dire que l’enjeu n’est pas que le projet se vende bien, mais bien d’animer les communautés qui sont intéressées par le projet. ​ Donc on se le redit, pour constituer des communautés solides autour de votre projet il faut : ​ un récit fort s’appuyer sur des communautés hybrides en ligne et hors ligne s'adresser à celles-ci en leur apportant quelque chose ​ Pour aller plus loin : ​ Des médialabs pour apprendre à « être un média » The storytelling tribe: how stories help us cooperate | by Laura Peek StoryCode | Medium Tout savoir sur le storytelling Télécharger la mise en pratique Partie 2 Chapitre 3 Des questions?

  • Mentions légales | culture pixelle

    MENTIONS LÉGALES Impressum. Un impressum est légalement requis dans certaines régions. Ce modèle ne contient que des informations générales et des exemples de formulation, et il n'est pas prêt à être publié. Les informations contenues dans l’impressum varient en fonction de votre entreprise ou de votre type de site web. Nous vous recommandons de demander un avis juridique pour vous aider à comprendre et à créer votre impressum. [Nom de l'entreprise] Dénomination sociale ou raison sociale. Adresse du siège social de l’entreprise. Noms des dirigeants de l’entreprise. Numéro de téléphone, numéro de fax et adresse e-mail de l'entreprise. Numéro d’enregistrement au registre du commerce et des sociétés ou autre autorité applicable a l’activité. Numéro d’identification fiscale. Forme Juridique de l’entreprise. Montant du Capital Social. Si votre site web propose des services dans le cadre d'une activité qui nécessite l'approbation d'une autorité publique, les coordonnées de l'autorité de contrôle doivent être fournies. ​​​ Nom, dénomination ou raison sociale et adresse et numéro de téléphone de l'hébergeur de son site. Mentions relatives à l'utilisation de données personnelles. Mentions relatives à l'utilisation de cookies. La Commission européenne fournit une plateforme de règlement des litiges en ligne (OS). Cette plateforme est disponible à l'adresse http://ec.europa.eu/consumers/odr/ . En tant que client, vous avez toujours la possibilité de contacter le conseil d'arbitrage de la Commission européenne. Nous ne sommes ni disposés à, ni obligés de, participer à une procédure de règlement des litiges devant un conseil d'arbitrage de la consommation. E-mail : Tél : Fax : Adresse :

  • Politique de confidentialité | culture pixelle

    POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ Politique de confidentialité. La protection des données est une partie importante d’un site internet. Ce modèle contient des exemples de texte et ne peut être publié. Le contenu de votre politique de confidentialité dépend des fonctionnalités que vous utilisez sur votre site. Il est important de personnaliser votre texte. Votre politique de confidentialité doit répertorier tous les composants externes que vous utilisez sur votre site. Le lien vers votre politique de confidentialité doit apparaître sur toutes les pages de votre site. Exemple de contenu : Les informations que vous recueillez. Comment vous recueillez les informations. Pourquoi vous recueillez les informations. Avec qui partagez vous les informations. Où sont stockées les informations. Combien de temps sont conservées les informations. Comment vous protégez les informations. Modifications ou mises à jour de la Politique de confidentialité. Cliquez ici pour des informations plus détaillées sur comment formuler votre politique de confidentialité.

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